Histoire de patienter jusqu’à la programmation finale de cette 9ème édition du PIFFF, on vous dévoile avec grand plaisir la sélection des séances cultes !
Battle Royale de Kinji Fukasaku (Japon, 2000)
Quarante élèves de la même classe se réveillent sur une île, où ils sont “accueillis” par l’un de leurs anciens professeurs. Ils ont été choisi par le gouvernement japonais pour l’épreuve dite du Battle Royale, à l’issue de laquelle un(e) seul(e) d’entre eux survivra. Que le massacre commence !
Plus fun que Fortnite, plus gore que les Hunger Games, plus politiquement incorrect qu’un éditorialiste de BFM, venez vous prendre en pleine face le film qui a tué le XXe siècle.
The Bride with White Hair de Ronny Yu (Hong Kong, 1993)
Zhuo Yihang, un guerrier du clan Wu-Tang, tombe amoureux en plein champ de bataille. Evidemment, l’élue de son coeur appartient à une secte rivale, menée par une soeur et un frère siamois. Leur passion trouble et charnelle survivra-t-elle aux trahisons et autres coups sournois du sort ?
Sommet de la carrière hongkongaise de Ronny Yu, ce wuxia fantastique et sensuel à s’en damner mérite d’être savouré sur grand écran, dans sa splendide restauration 4K.
Vendredi 13 (Friday the 13th) de Sean S. Cunningham (États-Unis, 1980)
En 1957, un jeune garçon meurt noyé dans les eaux de Crystal Lake. Un an plus tard, un couple de moniteurs sur le point de s’adonner à la luxure est sauvagement assassiné. Malgré tous ces signes peu encourageants d’un point de vue touristique, Camp Crystal Lake rouvre ses portes vingt ans plus tard.
Venez donc découvrir comment toutes ces histoires pas possibles ont commencé...
Emprise (Frailty) de Bill Paxton (États-Unis, 2001)
Fenton Meiks s’en va raconter à un agent du FBI son incroyable histoire familiale. Son père se disait mandaté par Dieu en personne pour débarrasser la surface de la terre de “démons” à l’apparence humaine, ses deux fils à ses côtés pour l’assister dans cette effroyable besogne.
Le premier long-métrage de Bill Paxton comme réalisateur est une véritable bombe à retardement, injustement disparue des radars cinéphiles.
Théâtre de sang (Theatre of Blood) de Douglas Hickox (États-Unis, 1973)
Les membres d’un cercle de critiques disparaissent les uns après les autres dans des circonstances rappelant de grands classiques shakespeariens. Et pour cause : ils sont la cible d’Edward Lionheart, un acteur ne jurant que par sir William, bien décidé à prendre sa revanche sur ces plumitifs.
Non content de rappeler à quel point le répertoire de Shakespeare est un panthéon gore, ce film culte exauce le fantasme de tous les artistes confrontés à la critique…
Rencontres du Troisième Type (Close Encounters of the Third Kind) de Steven Spielberg (États-Unis, 1977)
La vie de Roy Neary change du tout au tout lorsqu’il assiste à ce qu’il pense être un vol d’OVNI, un soir, dans sa paisible bourgade de l’Indiana. Son obsession pour l’événement affecte son moral, ses rapports avec sa famille, et sa confiance dans les autorités, lesquelles sont sur le point de faire une découverte cruciale.
Tout à la fois blockbuster ancré dans une plausibilité déconcertante et authentique film d’auteur, Rencontres du Troisième Type pave la voie du style Spielberg.