Après avoir obtenu son diplôme de scénographie à L’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD), Lilith Bekmezian se tourne vers le cinéma en tant que directrice artistique et illustratrice. Depuis 2002, elle a travaille dans le cinéma, pour des longs métrages essentiellement comme par exemple Mesrine : l'ennemi public n°1, Mesrine : l'instinct de mort, Lord of War, Au revoir là-haut ou encore le prochain Wes Anderson, The French Dispatch. Elle réalise parfois des accessoires : carnets de croquis, reproductions d’oeuvres sur différents supports, etc... Elle travaille avec des équipes françaises et anglo-saxonnes en France ou à l’étranger. Depuis 5 ans elle enseigne à la FEMIS à des étudiants de différents départements dans la conception de projets par le dessin abordant aussi les questions techniques. Elle développe depuis 2 ans des créations plus personnelles dans le domaine de la bande-dessinée en collaboration avec des éditeurs investis dans le suivi de son travail (Delcourt actuellement).
C’est à la fin des années 90 que Jérémy Clapin étudie l’animation et l’illustration à l’École des Arts Décoratifs de Paris. Diplômé en 1999, il commence à travailler en 2000 en tant qu’illustrateur et réalise en 2004 son premier court-métrage Une histoire vertébrale, bien accueilli dans les festivals. En 2008, il raconte dans Skhizein l’histoire d’un homme frappé par une météorite, qui se retrouve décalé à 91 cm de son corps physique, devenu invisible; le film obtient plus de 90 prix en festivals (Cannes, Clermont…) et reçoit une nomination pour les César. Jérémy Clapin poursuit ses activités dans la publicité puis signe en 2012 Palmipedarium, dans lequel il aborde une manière de filmer l’animation plus proche de la prise de vues réelle. En 2019, il est élu par Variety parmi les 10 animateurs à suivre. J'ai perdu mon corps est son premier long-métrage.
Noëmie Devide a commencé sa carrière au sein de Wild Bunch en 2011. Elle fut d’abord l’assistante de Vincent Maraval avant de rejoindre l’équipe de ventes où elle représentait le line-up sur les territoires suivants : Amérique du Nord, Allemagne, CIS, France et Japon. Elle a rejoint l’équipe d’IMR en 2016 où elle officie aujourd’hui en tant que SVP des ventes internationales. Noëmie est par ailleurs également toujours rattachée à Wild Bunch où elle s’occupe des acquisitions et des co-productions.
Après des études de journalisme à la faculté d’Alger, Mounia Meddour obtient une Maîtrise en information et communication à Paris 8. En 2000 elle se forme au cinéma à La Fémis et à la production au Centre Européen de Formation à la Production de Films. Elle réalise plusieurs documentaires : Tikjda : la caravane des sciences, Particules élémentaires, La Cuisine en héritage. Son documentaire Cinéma algérien un nouveau souffle s’intéresse aux jeunes réalisateurs de sa génération qui ont vécu la « décennie noire ». Son court métrage Edwige a été sélectionné dans de nombreux festivals internationaux et a remporté plusieurs prix. Son premier long métrage Papicha réalisé en 2019 a obtenu le prix Sopadin du meilleur scénario et l’aide à l’écriture du CNC. Il est sélectionné au Festival de Cannes 2019, dans la section Un certain Regard.
Réalisateur, cadreur et monteur depuis 1998, Alex Pilot a signé un très grand nombre d’émissions et de documentaires en lien avec le Japon et sa culture populaire, produits notamment via la société Pocket Shami (co-fondée en 2003), pour des chaînes telles que Game One ou MCM. Dès 1999, il réalise en parallèle la série sentaï France Five, un projet indépendant souvent considéré comme la première web-série française. France Five fut aussi présenté et primé dans l’émission japonaise « Digital Stadium » de la télévision nationale NHK. Co-fondateur et directeur des programmes de la chaîne Nolife (2007-2018), il y réalise d’innombrables émissions d’actualité, tout en signant en parallèle séries de fiction indépendantes, vidéoclips pour des artistes japonais, et portraits de créateurs dans le domaine du jeu vidéo.