Les festivals se suivent et se ressemblent un peu, ou pas, ou presque.
Après avoir enchaîné pas mal d’éditions compliquées à mettre en œuvre d’un point de vue
organisationnel (grève massive des transports, pandémie mondiale, coupe de monde de foot),
c’est une douzième édition sans embûches qui s’est montée peu à peu dans une certaine (et
étrange) quiétude.
Pour préparer un PIFFF, il faut voir un peu plus de trois cents longs-métrages et au final n’en
garder qu’une vingtaine. Autant dire qu’un choix drastique doit être opéré, ce qui veut dire laisser
de côté beaucoup d’œuvres. Quand on fait notre sélection, on ne réfléchit pas forcément à une
thématique, ça se fait au fil de l’eau, au gré des coups de cœur et des possibilités (parfois des titres
attendus ne sont pas encore prêts, ou bien leur carrière en festival s’arrête avant nous). Bref, on
ne sait pas avant de commencer à quoi va ressembler la prochaine édition. Quel est cependant le
point commun à tout ce que vous allez voir pendant une semaine ? Tout simplement des films qui,
pour l’équipe du festival, représentent ce qui se fait de mieux dans le cinéma fantastique mondial.
Et en parlant de l’équipe, il faut savoir qu’elle est composée d’une vingtaine de personnes
bénévoles, ayant pour passion le cinéma fantastique et qui, depuis douze ans, ont pour principale
motivation l’envie de se retrouver dans le plus beau cinéma du monde pour regarder ces films,
lesquels n’auront pas toujours la chance d’être distribués au cinéma.
On est ravis, cette année, de partager le fruit de notre travail avec vous, le public, et on espère
encore pouvoir le faire longtemps !